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1990-1992 Anai artea et Denis Langlois

Anai Artea appuie Denis Langlois, avocat et écrivain (prix littéraire des droits de l’homme en 1989) dans son projet de conférence internationale pour la paix au pays basque. "Le grand malheur du Pays Basque c’est qu’il se trouve au milieu de deux grands voisins trés puissants. Au moment des négociations, il leur faut adjoindre une troisiéme force, une institution internationale, l’Europe." D.L.
"Négocier pour les deux adversaires c’est avouer qu’ils consentiront à mettre les pouces sur tel ou tel point. Trente années d’une guerre sans merci, atroce, par certains côtés ont fait dire, répéter et écrire partout comme la chose évidente : il n’y a pas de solution militaire. A partir de là, toutes les voies menant à la paix doivent être aidées. Et il n’y a de pire crime que de prolonger pour des raisons plus ou moins obscures ou partisanes, la souffrance des prisonniers, la torture dans les commissariats, la perte de vies humaines ; y mettre fin est possible. S’opposer aux négociations, c’est faire le jeu de la bêtise.
"De quoi s’agit-il ? De ce que l’Espagne ne perde pas son prestige en pays Basque et qu’en même temps le peuple basque dispose de son destin" Anai Artea 13.03 1990 "L’espérance d’une solution"